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SÉRIE FIXES

Regards fixes  m'avait amené à reconstituer la mémoire du  mythes poussés par une réflexion : Ils sont  ne pas  concepts d'artiste mais  juste une représentation de l'art impossible, le fil entre l'image et l'objet, la peinture et la pensée, ne peut jamais être retiré, étant donné que la distance est une condition préalable à la représentation.  De plus et suite à toutes ces déductions, le véritable défi de ma version personnelle était censée m'introduire à travers un processus de fossilisation dans l'Å“il du mythe, découvrir son regard, et aussi la séparation entre performeur et spectateur, peinture et pensée, image et objet qui ne peut jamais être enlevé, sans destruction de la performance.

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L'idée que l'objet, la présence de la mythologie grecque dans mes tableaux était cette force centrifuge pour identifier le sujet, ainsi qu'une présence qui se dégageait. Je voulais vraiment ça dans mes peintures. Il s'agissait d'amener cette dualité dans la peinture, à partir d'un paysage. Je pense que la peinture est terminée lorsque je ressens une reconnexion à l'idée de base que j'avais à l'origine. Ils ne ressemblent jamais à ce que je m'attendais à ce qu'ils soient, mais il y a quelque chose à leur sujet. Les séries de regards fixes sont faites par un processus additif - je ne fais pas beaucoup d'essuyage. Je couvre à la place, il y a donc plusieurs couches pour le résultat final. Souvent, je vais partir d'une sorte de réflexion sur une autre toile - peut-être qu'il y a trois sortes de bleu dans certaines proportions, par exemple, mais à la fin le résultat peut ne pas avoir de bleu dans tout. Je suis là à mélanger de la peinture pour un tableau, donc je prends des décisions sur ce que ça va être.

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Les regards fixes de Piqué  Les séries ont tendance à graviter entre deux pôles : alternant entre geste et réflexion, elles peuvent être terrestres ou éthérées, intensément physiques ou tranquillement spirituelles. L'Artiste semble se complaire dans l'acte de peindre ; dans la matérialité du pétrole  et de la peinture acrylique grossièrement appliquée au pinceau, au couteau à palette ou à la truelle dentelée; dans la texture des surfaces densément construites et mises au rebut; dans le geste agile et ample. Elle a utilisé des outils et des techniques pour créer des Å“uvres qui expriment un large éventail d'émotions, de la colère explosive et du deuil profond à, plus récemment, l'exubérance joyeuse. Ses dernières Å“uvres semblent palpiter de vie.  Les peintures de ce nouveau corpus d'Å“uvres sont densément superposées, peut-être en réponse à la reconsidération par Pique de sa propre vie et de son travail comme étant un groupe d'expériences, les unes sur les autres... Les Å“uvres les plus épaisses de cette nouvelle série Fixe -Regards, sont Phèdre,  Perséphone et Prométhée qui évoquent  le double sentiment de pitié et d'horreur à travers trois ombres, trois silhouettes et trois couleurs, glissant sur une toile, qui devient un fond mythologique avec la présence implicite de dieux. Simplifier : A utilisé la couleur pour créer ce qu'elle a défini comme des « perceptions » ou des formes tridimensionnelles sur une surface plane résultant de l'application épaisse de la peinture.

 

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